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Maintenant et à jamais

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La nouvelle série romantique et contemporaine de l’auteur à succès Barbara Freethy, classée no 1 sur la liste des best-sellers du New York Times, raconte l’histoire des membres du clan Callaway, une grande famille recomposée d’origine irlandaise dont la vocation est de servir et de protéger les autres.

Nicole et Ryan se connaissent depuis l’adolescence. À l’époque, Ryan est un beau garçon sûr de lui, animé par le désir de voler dans les airs. Il pousse Nicole à aller au bout de ses rêves et lui promet une vie de bonheur avec lui. Mais quelques années plus tard, ils doivent affronter des épreuves plus difficiles que ce tout ce qu’ils avaient pu imaginer. Leur mariage est fragilisé et ils ne savent plus où ils en sont. Ils envisagent alors ce qui leur semblait impensable à une époque : la fin de leur histoire, qui devait durer pour l’éternité.

Mais le destin n’a pas dit son dernier mot. Un événement terrifiant les réunit et les contraint à se mettre à nu l’un devant l’autre. Pour la première fois depuis longtemps, ils doivent se faire face et se parler, mais aussi s’écouter. La vie de leur fils de six ans en dépend.

Pour découvrir la vérité au milieu des secrets et des mensonges, Nicole et Ryan entreprennent un périlleux voyage qui va les mener à Angel’s Bay, une ville où des miracles se produisent parfois. Mais pour qu’un miracle s’accomplisse, Nicole et Ryan doivent faire équipe et réapprendre à se faire confiance et à s’aimer.

C’est la seule manière pour eux de sauver leur famille et leur mariage, et de rester heureux pour toujours.

CHAPITRE 1

Nicole Prescott avait le pressentiment qu’un séisme s’annonçait. Elle retira son pull orange vif et le noua lâchement autour de sa taille. Il faisait anormalement chaud en ce dernier jour du mois d’octobre. Aucun souffle de vent ne provenait de la baie, et les hautes tours rouges du Golden Gate Bridge se dressaient dans un ciel bleu immaculé, sans la moindre trace de brume. Il régnait un calme presque inquiétant, comme si quelque chose de grave était sur le point de se produire.  

Nicole songea qu’elle se faisait des idées. Son imagination était sans doute enflammée par les fantômes et les lutins qui répétaient pour le carnaval d’Halloween de l’école primaire Washington. Située en haut de l’une des nombreuses collines pentues de San Francisco, l’école surplombait la baie et la marina.

La salle de spectacle avait été transformée en maison hantée, et la cour de récréation était remplie de stands en bois proposant de nombreuses activités aux enfants : jeux de fléchettes, lancer de ballons à eau, tombola, etc. Des odeurs de pop-corn, de hot dogs à la moutarde et de bretzels embaumaient l’air, et des enfants déguisés couraient partout dans la cour. Tout semblait normal, et pourtant dans le coin tranquille où se trouvait Nicole, rien n’était normal. 

Tournant les yeux vers Brandon, son fils de six ans, elle réprima un soupir de frustration. Elle avait espéré qu’il accepterait de participer aux festivités du carnaval et lui avait acheté un costume d’Hercule composé d’un plastron, d’une cape noire, de brassards en forme de muscles et d’une épée. Mais son fils s’était débarrassé de l’épée en arrivant, et quelques minutes plus tard il avait jeté le plastron par terre. Au lieu de jouer avec les autres enfants, Brandon était agenouillé près d’une rangée de rosiers plantés le long de la clôture à l’autre bout du terrain de l’école pour s’éloigner le plus possible des activités du carnaval.

Occupé à creuser dans la terre, il en sortait des cailloux, puis les disposait sur l’allée en formant des motifs. Toutes les quelques minutes, il remplaçait un caillou par un autre, agitant ses petits doigts avec détermination. Il semblait avoir en tête un objectif bien précis que Nicole n’arrivait pas à comprendre. Elle le regardait faire : il ramassait une pierre, passait son doigt dessus comme s’il essayait d’en mémoriser les arêtes, les fissures, le poids, puis la reposait, avant d’en ramasser une autre. Elle avait l’impression qu’il cherchait un motif, quelque chose qui lui permettrait de mettre un terme à son obsession, mais cela n’arriva jamais. Même quand il semblait avoir trouvé un caillou qui correspondait parfaitement, il n’était jamais entièrement satisfait du résultat. Depuis quelques minutes, Nicole avait l’impression de déceler une certaine nervosité dans ses mouvements, comme s’il pensait que le temps allait lui manquer.

Nicole désirait ardemment nouer des liens avec son fils unique, mais la plupart du temps, Brandon ne paraissait même pas conscient de sa présence. Il se suffisait à lui-même dans son univers solitaire, et elle n’y avait pas sa place. Quand elle essayait d’intervenir ou de l’aider, il entrait dans un état d’agitation et de colère frénétiques, se frappant le front avec la paume de sa main jusqu’à ce qu’elle le laisse tranquille.

Depuis que Brandon avait été diagnostiqué autiste, trois ans plus tôt, elle faisait tout pour combattre son handicap, s’intéressant à toutes les nouvelles thérapies, modifiant en permanence son régime alimentaire, l’emmenant chez un médecin après l’autre. Mais même si elle avait remarqué de petits changements dans son comportement, il n’y avait pas eu d’amélioration majeure. Son fils était piégé dans sa propre tête, et elle ne parvenait pas à trouver un moyen de communiquer avec lui. La douleur qu’elle éprouvait face à ce lien brisé ne lui laissait jamais de répit.

Brandon ne se souvenait peut-être pas des premières années de sa vie, mais elle n’avait rien oublié. Son adorable sourire rempli de joie quand il se réveillait le matin, ses petits bras tout doux autour de son cou quand il lui faisait des câlins, le son de son rire, mi-gloussement, mi-grognement, et le contact de sa main dans la sienne. Il avait été parfait pendant deux ans, onze mois et six jours, et puis soudain, il avait changé. Il était devenu introverti, isolé et avait sombré dans le mutisme. Comme si la lumière qui brillait dans son cerveau s’était éteinte.

Prise de panique, elle s’était battue désespérément pour qu’un diagnostic soit posé, puis pour trouver un traitement. Mais elle allait d’échec en échec, et l’ennemi contre lequel elle luttait était en train de gagner la guerre. Elle avait prié pour qu’un miracle se produise, en vain. Elle avait fait passer Brandon avant tout et tout le monde dans sa vie, y compris Ryan, qui serait bientôt son ex-mari.

À cette pensée, elle éprouva une profonde douleur. Cette fois ce n’était pas à cause de son fils, mais de l’homme qu’elle s’était engagée à aimer toute sa vie. Elle s’efforça de chasser Ryan de son esprit. Elle n’avait pas la force d’affronter tous ses problèmes en même temps.  

Brandon s’arrêta soudain, le corps tendu, et regarda fixement les deux cailloux posés devant lui, puis il lui jeta un coup d’œil. Stupéfaite, Nicole sentit son cœur s’arrêter de battre pendant un instant. Il y avait dans les yeux bleus de Brandon un éclat qu’elle n’y voyait que rarement, un éclat de triomphe et de satisfaction. Dans le bref regard qu’il lui avait lancé, il avait communiqué avec elle comme il ne l’avait pas fait depuis longtemps. Il voulait qu’elle admire ce qu’il avait fait.   

Nicole sentit sa vue se brouiller sous le coup de l’émotion. Peut-être que c’était le moment crucial qu’elle attendait depuis si longtemps. Mais l’éclat dans ses yeux disparut aussi vite qu’il était apparu.

Brandon baissa la tête et s’assit sur ses talons. Quelques instants plus tard, il ramassa les cailloux et les mit dans les poches de son jean. Puis il se mit à gambader dans l’allée, cherchant d’autres cailloux dans les rosiers. Il avait beau avoir trouvé la paire parfaite, il allait continuer inlassablement sa quête.

Elle aimerait tant le prendre par la main et l’emmener vers l’un des stands de jeux pour qu’il participe au monde qui l’entourait, mais elle savait qu’elle ne le ferait pas pour lui : elle le ferait pour elle-même. Jouer avec les autres enfants n’intéressait pas Brandon. Nicole pouvait malgré cela discuter avec les autres mamans, mais elle le faisait rarement. Les mères étaient toujours polies avec elle, mais souvent méfiantes, comme si leurs enfants risquaient d’attraper l’autisme en s’approchant de Brandon. Elles voulaient mettre de la distance entre eux, et la plupart du temps Nicole les laissait faire.

Elle jeta un coup d’œil dans la cour de récréation et vit Theresa et Kathleen en train d’organiser la tombola. Elles avaient été très proches à une époque. Elles se promenaient souvent ensemble, allaient acheter des affaires pour leurs bébés et se plaignaient des nuits blanches qu’elles passaient. Elles échangeaient des conseils sur les tétines, la succion du pouce et les terreurs nocturnes. En les regardant bavarder, Nicole songea qu’elles étaient sûrement en train de planifier leur soirée d’Halloween. Elles se retrouveraient avec leurs maris chez Kathleen pour partager une bouteille de vin et des amuse-gueules, pendant que les enfants mangeraient une pizza. Puis les hommes partiraient faire le tour des maisons du quartier avec les enfants pour récolter des friandises, et elles resteraient chez Kathleen pour en distribuer aux bambins du voisinage. Le mari de Kathleen, Patrick, prendrait des photos.

Elle soupira. Patrick était un autre ami dont elle n’avait plus de nouvelles depuis sa séparation. Il continuait à voir Ryan, et c’était normal, car ils avaient grandi ensemble ; elle ne pouvait pas en vouloir à Patrick. Elle ne pouvait en vouloir à personne, en réalité. Si elle ne voyait plus ses amis, c’était en grande partie sa faute. Elle s’était éloignée d’eux, et ils n’avaient pas cherché à la retenir. Les relations marchaient ainsi. Si personne ne se donnait la peine de les entretenir, elles finissaient par se rompre. Ou peut-être que c’était seulement le cas des relations qu’elle avait. Elle ne pouvait pas se battre sur tous les fronts, et elle consacrait déjà toute son énergie à Brandon.  

Nicole s’installa sur un banc tout près et tira de son sac à main la chemise remplie de dissertations qu’elle devait corriger. Elle avait réduit ses heures de cours ces trois dernières années, mais elle enseignait encore la mythologie grecque à l’université de San Francisco, trois matinées par semaine. Les dieux l’avaient toujours fascinée. Ils symbolisaient le meilleur et le pire de l’espèce humaine. Ils avaient beau avoir été élevés au rang de héros, ils devaient aussi lutter contre leurs imperfections inhérentes qui représentaient le bien et le mal dans chaque individu, et qui leur étaient parfois fatales.

Nicole tenait sa passion pour l’histoire et la mythologie de son père biologique, David Kane, qui était professeur d’histoire à l’université de Berkeley. La seule chose que lui avait transmise David avant de divorcer de sa mère, Lynda, quand elle avait six ans, était sa soif d’apprendre. Tout le reste lui venait de son beau-père, Jack Callaway, qui la traitait avec amour, comme si elle était sa fille.

Un ballon de football roula soudain à ses pieds et lui fit lever la tête. Posant ses copies à côté d’elle, elle le ramassa puis se leva. Derek, le fils de Kathleen âgé de trois ans, arrivait en courant vers elle, sa mère sur ses talons.

— Désolée, dit Kathleen, les joues rougies par sa course.

C’était une femme grande et mince, avec des cheveux blonds et de légères taches de rousseur.

— Pas de problème. (Nicole lança le ballon à Derek, qui poussa un petit cri de plaisir.) Ton bébé a bien grandi.

— Oui, et il a du mal à tenir en place. Il est beaucoup plus énergique et têtu que William au même âge, dit-elle, faisant référence à son fils de six ans, qui était dans la même classe que Brandon. 

Derek laissa tomber le ballon et l’envoya d’un coup de pied dans la direction de Nicole. Elle mit un instant à comprendre qu’il voulait jouer avec elle. Cela lui fit étonnamment plaisir, car elle n’avait pas joué avec un enfant depuis longtemps. Mais elle sentit cependant aussi une pointe de tristesse. Elle renvoya le ballon au petit garçon avec son pied.

— Ne rentre pas dans son jeu, l’avertit Kathleen. Il ne va plus te lâcher sinon.

Mais Nicole avait envie de rentrer dans le jeu du petit garçon, et de continuer à taper dans le ballon. Elle aurait simplement souhaité que Brandon soit à la place de Derek. 

Kathleen récupéra le ballon.

— Désolée de vous interrompre, mais je dois y aller, je tiens un rôle dans la maison hantée. Est-ce que tu veux venir à la maison avec Brandon ce soir ? (Son regard s’adoucit.) Tu nous manques. Tout le monde serait ravi de te voir.

— Vous me manquez aussi, reconnut Nicole.

Une lueur de culpabilité traversa le regard de Kathleen.

— Je sais que je ne t’ai pas appelée depuis ta rupture avec Ryan. Ce n’est pas parce que je m’en fiche. C’est juste…

— Ce n’est pas grave, l’interrompit Nicole. Tu es occupée. On est tous occupés.

— C’est toujours comme ça à cette période de l’année.

Le vrombissement d’un petit avion attira alors l’attention de Nicole, et elle leva les yeux. C’était un réflexe dont elle n’était pas encore parvenue à se débarrasser. L’avion balança ses ailes comme pour la saluer. Un vieux souvenir ressurgit dans l’esprit de Nicole et elle sentit son cœur se serrer. Ryan avait dix-sept ans et décollait dans le petit aérodrome de Half Moon Bay, avec son instructeur de vol. C’était à l’époque où il avait l’impression de pouvoir conquérir le monde. Et elle aussi.

Avec un soupir, elle baissa la tête. Kathleen lui lança un regard interrogateur.

— Est-ce que Ryan te manque ?

Plus qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginer.

— C’est compliqué. (Elle aperçut alors Joni qui agitait la main dans leur direction, derrière Kathleen.) Joni t’appelle, dit-elle, soulagée de voir leur conversation interrompue.

Kathleen tourna la tête et lâcha un gémissement.

— Je dois y aller. Désolée.

— Pas de problème.

— Il faudrait qu’on se voie un de ces jours, Nicole. On essaie d’organiser ça rapidement ?

Nicole hocha la tête.

— À bientôt.

Elle regarda Kathleen et Derek retourner vers le carnaval, en songeant qu’elle pourrait essayer d’emmener Brandon dans la maison hantée. Mais elle rejeta immédiatement cette idée. Brandon allait détester. Il ferait une crise, et tout le monde serait mal à l’aise.

Nicole secoua la tête. Elle devait cesser de prendre ses rêves pour des réalités en espérant que cette journée serait différente, c’est-à-dire normale. Elle devait accepter que dans sa vie, une journée normale ressemblait à celle qu’elle était en train de passer.

Bien sûr, elle pouvait mettre un costume à Brandon et l’emmener au carnaval, mais elle ne pouvait pas le forcer à s’intéresser à Halloween. Elle ne pouvait pas le forcer à s’intéresser à quoi que ce soit. Il n’y pouvait rien. Il en était tout simplement ainsi.

Nicole se retourna alors pour voir ce que faisait Brandon, et mit quelques instants à prendre conscience qu’il n’était plus en train de jouer dans les rosiers. Elle tourna les yeux vers la clôture, mais Brandon n’était pas là non plus. Était-il parti vers le carnaval pendant qu’elle parlait à Kathleen et Derek ? Elle parcourut des yeux la cour de récréation, à la recherche des cheveux blonds ébouriffés et de la cape noire de Brandon. Mais son fils ne se trouvait pas au milieu du tourbillon de costumes colorés. 

Son cœur commença à tambouriner dans sa poitrine et sa respiration s’accéléra. Elle s’efforça de se calmer. Tout allait bien. C’était l’école de Brandon, et il la connaissait parfaitement. Il était sans doute juste allé aux toilettes.

Le vrombissement d’un moteur lui fit tourner la tête en direction de la rue. Elle entrevit l’arrière d’un SUV blanc qui s’éloignait. Puis son regard tomba sur la cape noire de Brandon, étalée par terre près de la grille.

Brandon était-il sorti ?

Elle voulut s’approcher de la cape, mais ses pieds étaient comme cloués au sol. La peur la pétrifiait sur place, et une terrible certitude s’empara d’elle. Brandon n’était plus dans l’enceinte de l’école. Mais pourquoi ?

Il n’aimait pas le changement, les environnements qu’il ne connaissait pas, ni les inconnus. Jamais il ne serait parti de son propre chef.

Lorsqu’elle parvint enfin à bouger, elle se précipita vers la cape et la ramassa. Elle était encore imprégnée de la chaleur du corps de Brandon. Nicole franchit la grille et se retrouva sur le trottoir. Elle regarda partout autour d’elle, mais il n’y avait aucune trace de Brandon. Où était-il passé ?

Elle retourna en courant dans la cour de récréation en criant son nom. Elle vérifia dans tous les stands et tous les recoins de la cour, et parcourut au pas de course les couloirs de l’école. Quelques mamans l’aidèrent spontanément, puis le directeur fit une annonce au micro, demandant à tout le monde de chercher le petit garçon.

Au bout de trois quarts d’heure de recherches, il devint évident que Brandon ne se trouvait ni dans l’école ni dans la cour. Nicole avait regardé sous chaque bureau et dans chaque placard, et les lumières de la maison hantée avaient été allumées pour s’assurer que Brandon ne s’était pas perdu dans le labyrinthe drapé de toiles d’araignée. La police fut avertie.

Nicole répondit aux questions des policiers avec le peu d’information dont elle disposait et les emmena vers l’endroit où Brandon avait joué dans la cour. Son attention fut alors attirée par des cailloux par terre, qui menaient jusqu’au bord du trottoir. Ils avaient dû tomber des poches de Brandon. Nicole regarda de nouveau des deux côtés de la rue.

Deux policiers lui parlaient, mais elle n’entendait plus ce qu’ils disaient. Elle était trop paralysée par la terreur.  

Un cri s’échappa du plus profond de son âme, exprimant la souffrance insoutenable d’une mère privée de son enfant.

Son fils chéri était parti !

Elle avait l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Pourtant ce n’était pas un tremblement de terre. C’était pire.

La série Les Callaway:

  • Une soirée inoubliable (Livre 1)
  • C’est donc ça l’amour (Livre 2)
  • Epris d’une inconnue (Livre 3)
  • A paraître Maintenant et à jamais (Livre 4)
  • Un cœur meurtri (Livre 5)